Question de Mme BRUGUIÈRE Marie-Thérèse (Hérault - UMP-A) publiée le 19/06/2014

Mme Marie-Thérèse Bruguière attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le nombre des nominations en gynécologie médicale pour la prochaine rentrée universitaire. Entre 2008 et 2013, le nombre de gynécologues médicaux a connu une baisse de près de 500 praticiens soit plus du quart de l'effectif de ces médecins spécialistes en exercice. C'est le résultat de l'absence durant dix-sept ans de la formation à cette spécialité et du trop faible nombre de postes d'internes qui lui ont été attribués pendant des années. Certes pour l'année 2013-2014, 41 postes seront encore offerts mais les inquiétudes demeurent pour la continuité de cette spécialité ; d'une part en raison d'une démographie qui reste préoccupante dans cette profession, et d'autre part car des voix se font entendre pour confier le suivi gynécologique à d'autres professionnels de santé en lieu et place des gynécologues médicaux. Aussi, elle lui demande quelles mesures elle entend prendre afin de défendre la spécialité de la gynécologie médicale et par la même la santé des femmes.


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Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes


Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée le 18/09/2014

Répondre aux inégalités de santé et améliorer le parcours de santé du patient dans toutes ses composantes (soins, prévention, dépistage, éducation à la santé), représentent des enjeux majeurs pour le Gouvernement. Plusieurs réponses ont été apportées concernant cette situation. Tout d'abord, le numerus clausus en médecine a doublé depuis 1999 : fixé à 3 700 en 1999, il s'établit à 8 000 en 2014. À terme, cette augmentation du numerus clausus devrait profiter à l'ensemble des spécialités médicales, dont la gynécologie médicale. Par ailleurs, la loi du 21 juillet 2009 prévoit de recourir à des prévisions quinquennales du nombre d'internes à former par spécialité et subdivision territoriale. À ce titre, le nombre de postes proposés est en augmentation constante. L'arrêté du 10 juillet 2014 a fixé le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) à 48 au titre de l'année universitaire 2014-2015, soit sept postes supplémentaire par rapport à l'année universitaire 2013-2014. Il a également fixé le nombre de postes à pourvoir en gynécologie-médicale pour la période 2014-2018 à 227.

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