Question de Mme BORDAS Patricia (Corrèze - SOC) publiée le 29/05/2014

Mme Patricia Bordas appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur la nécessité de garantir la présence du 126e régiment d'infanterie à Brive.

En effet, ce dernier est un acteur majeur de la vie locale. Aujourd'hui, 1 200 militaires, soit près de 500 familles, résident à Brive. Les enfants sont scolarisés dans les écoles communales, quand les familles consomment, font vivre les commerces et investissent dans l'immobilier. L'impact d'un éventuel départ des « Bisons » serait donc particulièrement néfaste pour le bassin de Brive.

D'autre part, les Corréziens font montre d'un attachement fort au 126e régiment d'infanterie, installé depuis plus d'un siècle sur leur territoire. À cet égard, il convient de rappeler que la Corrèze a été lourdement frappée par la Seconde Guerre mondiale, comme l'illustre la tragédie des pendus de Tulle. Ainsi, l'histoire tend à unir la Corrèze et l'armée par la connaissance commune de la souffrance qu'implique la guerre et, par ce truchement, à légitimer la présence de militaires à Brive.

Or, dans le cadre de la loi de programmation militaire, a été prévue la suppression de 33 675 postes, dont la moitié au sein des unités opérationnelles. Plusieurs critères doivent dicter la suppression ou le maintien de ces postes, parmi lesquels le lien armée-Nation, l'efficience financière ou encore l'aménagement du territoire.

Au regard de ces différents paramètres, le maintien du 126e régiment en terre corrézienne apparaît totalement justifié. Pour autant, la réalisation des travaux sur le site de la caserne « Laporte » à Brive aurait été repoussée, créant dès lors une incertitude quant à la pérennisation de la présence des militaires dans la commune.

Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir éclaircir la position du Gouvernement sur le sujet et de détailler les éventuels travaux qui devront être réalisés afin de garantir au 126e régiment d'infanterie de Brive des conditions de travail optimales.

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Transformée en Question écrite (n°12078)

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