Question de Mme MEUNIER Michelle (Loire-Atlantique - SOC) publiée le 23/01/2014

Mme Michelle Meunier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation en Centrafrique, très préoccupante, en particulier en ce qui concerne le sort des enfants accueillis dans les orphelinats.
Plusieurs d'entre eux sont déjà apparentés à des familles françaises, en attente de leur jugement en adoption plénière.

Des centres se sont déjà déplacés en dehors de Bangui pour être moins exposés aux violences quotidiennes et aux pillages, et ainsi mieux protéger les enfants.

La pénurie alimentaire et la situation de « stress » permanent font craindre à ces familles, et à l'ensemble des associations qui agissent à leurs côtés, des risques sanitaires pour l'ensemble des enfants recueillis.

Les familles en attente de leur enfant vivent très durement cette situation, qui s'ajoute aux procédures déjà longues et complexes d'ordinaire.

Elle connaît l'engagement important et nécessaire de la France et des troupes françaises en Centrafrique et l'incroyable complexité de la situation locale.

Toutefois, elle souhaiterait connaître les mesures éventuelles mises en places pour veiller, plus spécifiquement, à la sécurité des enfants accueillis dans les orphelinats, enfants comptant parmi les populations les plus vulnérables.

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Réponse du Ministère des affaires étrangères publiée le 27/03/2014

L'ambassade de France à Bangui procède à une vérification régulière de la situation des enfants accueillis dans les orphelinats par contact téléphonique direct avec les directeurs. Les nouvelles transmises le 4 février dernier étaient plutôt rassurantes quant à leur état de santé et leur sécurité en dépit du manque persistant de nourriture. Les familles adoptantes, en procédure individuelle ou suivies par l'organisme agréé pour l'adoption (OAA) « vivre en famille » contribuent financièrement à l'entretien de l'enfant avec lequel elles sont apparentées. « Vivre en famille » suit très régulièrement la situation des enfants dont elle encadre la procédure d'adoption. Par ailleurs, une fois par semaine, deux médecins militaires français se déplacent à l'orphelinat St-Charles des Sœurs Oblates afin d'examiner les enfants des différents orphelinats qui auraient besoin de soins. Ces consultations sont gratuites et sont ouvertes à tous les enfants (en cours d'adoption ou non).

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