Question de Mme DAVID Annie (Isère - CRC-SPG) publiée le 09/09/2010

Mme Annie David appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse et des solidarités actives sur l'avenir des structures de l'information jeunesse. Ce réseau national est composé du centre information documentation jeunesse, de 27 centres régionaux d'information jeunesse (CRIJ), 270 bureaux et 1303 points information jeunesse (PIJ). En région Rhône-Alpes, le CRIJ anime un réseau de 22 BIJ et 107 PIJ répartis dans huit départements. L'information jeunesse, créée au CIDJ en 1969, a pour but d'apporter aux jeunes des réponses à l'ensemble des questions qui se posent à eux sur tous les sujets qui les concernent. C'est la raison pour laquelle ce réseau a pu bénéficier jusqu'à présent d'un soutien sans faille de l'État et de ses services déconcentrés.
Or, les administrateurs et professionnels de ces structures associatives, réunis au sein de l'Union nationale de l'information jeunesse (UNIJ) constatent un certain désengagement de leur ministère de référence et s'inquiètent de l'avenir de l'information des jeunes. Leur inquiétude est renforcée par l'absence de référence à l'information jeunesse dans la loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie.
Pourtant le rôle de l'information jeunesse, qui remplit une véritable mission de service public, est d'autant plus primordial dans un contexte économique difficile.
Aussi, elle lui demande les mesures que le Gouvernement entend prendre pour assurer la pérennité des structures de l'information jeunesse.

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Réponse du Secrétariat d'État chargé de la jeunesse et de la vie associative publiée le 28/04/2011

L'information des jeunes est une mission d'intérêt général clairement inscrite dans les priorités du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative. Ainsi, grâce au label Information jeunesse que le ministère délivre aux structures qui remplissent le cahier des charges associé, l'État garantit à tous les jeunes l'accès à une information respectant les principes de la charte de l'Information jeunesse : qualité, impartialité, accueil anonyme et gratuit. De plus, l'État participe aux côtés des collectivités territoriales au financement des centres régionaux information jeunesse (CRIJ). Ce soutien se concrétise par des conventions signées entre les centres régionaux d'information jeunesse (CRIJ) et les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Dans un contexte de maîtrise des dépenses publiques, les crédits consacrés par l'État à l'Information jeunesse ont été maintenus au même niveau entre 2009 et 2010. C'est également ce qui a été proposé dans le projet de loi de finances 2011, qui sera prochainement soumis aux votes de la représentation nationale. Ainsi, la fonction de centres de ressources des CRIJ à l'égard des structures d'information jeunesse de proximité, points information jeunesse (PIJ) et bureaux information jeunesse (BIJ), a été jusqu'à ce jour préservée pour maintenir la qualité du service dont bénéficient les jeunes. Il convient de souligner qu'il est indispensable, dans le même temps, que les collectivités territoriales continuent de soutenir ce projet partenarial en faveur des jeunes. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie, le ministère chargé de la jeunesse a participé aux travaux conduits sous l'autorité du délégué à l'information et à l'orientation au premier semestre 2010, le professeur Jean-Robert Pitte. Il est apparu à cette occasion que le réseau information jeunesse avait toute sa place au sein du nouveau service d'orientation tout au long de la vie tel que prévu par la loi de novembre 2009 et pour lequel les textes d'application sont actuellement en cours d'élaboration.

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