Question de Mme LABARRE Marie-Agnès (Essonne - CRC-SPG) publiée le 17/06/2010

Mme Marie-Agnès Labarre attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la dégradation de l'accès des femmes à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), en particulier en Ile de France et en Essonne.
Les services publics de l'Essonne qui assurent la majeure partie des IVG du département sont en situation tendue. Ils ne peuvent plus assurer que la moitié des demandes qui leur sont faites et sont obligés de faire subir aux femmes des délais d'attente beaucoup trop importants.
Les centres à l'origine de cette situation sont le centre hospitalier du sud francilien qui ne fait plus d'IVG depuis le départ du seul médecin qui en pratiquait, ainsi que l'hôpital de Dourdan qui, lui aussi, ne fait plus d'IVG depuis le décès de son seul médecin qui en pratiquait.
Le risque est de pénaliser en particuliers les jeunes femmes et les plus défavorisés puisque beaucoup d'entre elles doivent être orientées soit vers des hôpitaux de Paris, le plus souvent saturés, ou soit vers les structures privées, qui n'acceptent ni le tiers payant pour les assurées sociales ni la prise en charge pour les mineurs ayant besoin de garder le secret.
Elle lui demande comment elle compte remédier à ce problème au plus vite. Il est urgent que soient recrutés des médecins qui permettent de remplir la mission du service public dans les centre hospitaliers de l'Essonne et d'ailleurs.

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Transmise au Secrétariat d'État chargé de la santé


La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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