Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 30/09/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'article d'une éminente membre de l'Académie française paru à la page 11 du quotidien Le Figaro du 15 septembre 1999 dans lequel son auteur demande, comme 20 000 signataires d'une pétition en faveur du grec ancien, que des mesures en faveur de cet enseignement, menacé de disparaître en raison du nombre d'élèves exigés pour ouvrir des classes du grec ancien, soient rapidement prises. Il souhaiterait savoir s'il envisage de prendre des dispositions afin de permettre à tous les élèves de tous les établissements scolaires désirant apprendre le grec ancien de suivre un tel enseignement.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/12/1999

Réponse. - Le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie est particulièrement conscient de l'importance de l'enseignement des langues anciennes pour la formation culturelle des élèves de collège et de lycée. Il n'est donc pas dans ses intentions de limiter en quoi que ce soit la place de ces disciplines dans l'enseignement secondaire. Il n'existe pas de seuil national d'ouverture d'option de langue ancienne et en particulier de grec. Il appartient aux autorités académiques et aux chefs d'établissement de déterminer un seuil d'ouverture en fonction de la demande d'enseignement émanant des élèves ou de leurs parents, des impératifs de la carte scolaire et des moyens dont ils disposent.

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