Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 16/09/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur sa réponse à la question nº 21074 parue à la page 177 du Journal officiel, Assemblée nationale, questions remises à la présidence de l'Assemblée nationale, réponses des ministres aux question écrites du 11 janvier 1999, dans laquelle il est précisé que le radar météorologique du Vaucluse devrait " pouvoir fonctionner en phase préopérationnelle dès la fin du premier trimestre 1999, et la qualification du radar, nécessaire pour produire des images de pluies aptes à l'annonce des crues, devrait avoir lieu au cours de l'automne ". Il lui demande si toutes ces mesures ont été et vont être réalisées dans les délais prévus.

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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 02/12/1999

Réponse. - La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance, avec intérêt, de la question concernant les délais de mise en fonctionnement du radar météorologique du Vaucluse. L'installation du radar s'est achevée à la fin du mois de juin 1999. Il fonctionne actuellement en phase préopérationnelle, et ce depuis le début du mois de septembre 1999. Il est prévu que cette phase de validation s'achève à la fin de l'année. Le radar devrait être opérationnel dès le début de l'an 2000, de manière à produire des images de pluie utilisables pour la prévision et l'annonce des crues. Le retard d'un trimestre par rapport aux délais initialement annoncés s'explique principalement par la complexité de la technologie employée. Il s'agit en effet d'une nouvelle génération de radar utilisée pour la première fois par Météo-France. Ce radar fonctionne avec une longueur d'onde de 10 cm (alors que la plupart des radars de Météo-France fonctionnent avec une longueur d'onde de 5 cm). Cette caractéristique technique lui permet de mieux appréhender les phénomènes météorologiques paroxysmiques de l'arc méditerranéen, mais implique une phase de validation plus complexe, et également nouvelle pour le constructeur (Thomson).

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