Question de M. GÉLARD Patrice (Seine-Maritime - RPR) publiée le 09/09/1999

M. Patrice Gélard attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'inflation de la demande de formation des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. De nombreuses personnes ayant suivi une formation sérieuse débouchant sur des propositions d'emploi, préfèrent s'inscrire dans de nouvelles formations plutôt que d'accepter les propositions d'embauche qui leurs sont faites. Ces dérives induisent nécessairement un coût pour l'Etat et les collectivités locales qui ne peuvent lors des commissions locales d'insertion refuser à ces personnes de nouvelles formations. Ce phénomène constaté fait apparaître les limites du dispositif d'intégration mise en oeuvre dans le cadre du RMI, notamment concernant l'orientation de certains publics vers les formation, l'appréhension du monde du travail par certains jeunes et la recherche d'un système d'assistance permanent. L'absence d'un " bilan des compétences " systématique et sérieux des personnes qui suivent plusieurs formations successives sans embauche, conduit à un véritable gaspillage d'énergie et de fonds publics. Il souhaiterait donc connaître les mesures que le Gouvernement entend adopter pour remédier à ce problème.

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La question est caduque

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