Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 02/09/1999

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le développement des sites héliportuaires et notamment celui de Paris. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Heathrow accueille 10 000 mouvements par an, Roissy seulement 1 000. Une telle disparité est accablante. Les nombreuses entreprises de la filière construction d'hélicoptères ne pourraient que bénéficier d'une véritable politique globale en faveur des sites héliportuaires, ce qui n'est malheureusement pas le cas à l'heure actuelle (par exemple : non-reconduction de la plate-forme de La Défense). Il lui demande si le Gouvernement va cesser d'entraver le développement de cette activité tout en respectant bien évidemment les légitimes limitations de nuisance.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 27/04/2000

Réponse. - Des organisations professionnelles représentatives des exploitants ont coutume de citer l'exemple de Londres, qui offrirait des conditions plus favorables à l'utilisation de l'hélicoptère que celles imposées à Paris. De ce fait, la direction générale de l'aviation civile a organisé une mission d'information dans la capitale britannique les 17 et 18 mars 1998, à laquelle participait le Groupement français de l'hélicoptère. Pour ce qui est de l'accueil des hélicoptères sur les aéroports internationaux, il en ressort, d'après les informations recueillies auprès des autorités britanniques, que les mouvements sur l'héliport d'Heathrow sont, non de 10 000 par an, mais d'un à deux par jour. Le chiffre de 10 000 correspond en fait au trafic de l'héliport de Londres, qui a enregistré 10 641 mouvements en 1998. En comparaison, avec 12 000 mouvements par an sur l'héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux et 150 sur l'héliport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le trafic d'hélicoptères à Paris se situe à un niveau comparable.

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