Question de M. TRÉGOUËT René (Rhône - RPR) publiée le 26/08/1999

M. René Trégouët attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les dysfonctionnements horaires constatés sur la ligne de TGV reliant Paris à Lyon. Il lui rappelle que ces retards prennent aujourd'hui un caractère quasi systématique avec les conséquences qu'il peut imaginer pour la majorité des utilisateurs de cette ligne. Il lui demande de bien vouloir lui rappeler les raisons qui permettent d'expliquer cette situation ainsi que ce qu'il compte faire afin d'y remédier.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 02/12/1999

Réponse. - Il convient tout d'abord de préciser que l'amélioratioin de la qualité des services, et donc de leur régularité, est l'un des objectifs prioritaires que la SNCF s'est fixés. A ce titre, la régularité et la ponctualité, qui sont des atouts reconnus du mode ferroviaire, doivent faire l'objet d'un effort constant. Il faut rappeler à cet égard que la proportion des trains subissant des retards importants est faible. Il est cependant vrai que, sur la ligne à grande vitesse Paris Sud-Est, la régularité a baissé en 1999, les intempéries en début d'année, les gros orages le 16 juillet dernier et cinq incidents caténaires entre avril et août ayant été la cause d'importants retards. Le ministre de l'équipement, des transports et du logement a demandé à la SNCF de tout mettre uvre pour que de tels incidents puissent à l'avenir être évités. Elle a d'ores et déjà entamé une réflexion sur l'évolution de la caténaire sur la ligne Paris Sud-Est. Un programme de remplacement des interrupteurs et des transformateurs, qui permettra de résoudre les problèmes d'alimentation électrique des caténaires, est engagé. D'autres améliorations d'installations sont ou seront réalisées à l'occasion des travaux liés à la mise en service du TGV Méditerrannée. La SNCF compte ainsi améliorer la régularité de ses trains sur la ligne à grande vitesse Paris Sud-Est et revenir à un niveau très élevé de régularité de l'ordre de 95,5 % contre 93,5 % sur les huit premiers mois de l'année 1999.

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