Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 06/05/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la proposition 116 faite à la page 84 du cinquième rapport de la cellule Prospective et stratégie intitulé " Agriculture, monde rural et environnement : qualité oblige ", remis à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, d'" utiliser les moyens modernes de diffusion pour améliorer l'information des organismes de protection végétale (informatique, réseau, systèmes experts) auprès des agriculteurs dans un sens de prévention collective environnementale plus respectueuse ". Il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui faire connaître les mesures envisagées pour inciter à la réalisation d'une telle suggestion.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 02/09/1999

Réponse. - L'information des acteurs de la protection des cultures s'effectue en France de façon très variable selon les régions et les cultures. L'information de base provient le plus souvent des stations de l'Institut national de la recherche agronomique (parfois associé aux établissements d'enseignement supérieur, aux services régionaux de la protection des végétaux des directions régionales de l'agriculture et de la forêt et aux instituts techniques). S'agissant des services de l'Etat, ils s'efforcent depuis toujours de promouvoir une protection des cultures plus respectueuse de l'environnement au travers des notions de protection raisonnée et intégrée. Ces stratégies impliquent la mise au point de modèles de prévision de l'évolution des maladies ou des ravageurs qui sont des systèmes experts. Certains de ces modèles (septorioses et rouilles des céréales) sont opérationnels depuis une dizaine d'années. Des confirmations sont en cours pour certaines maladies de la vigne ou des arbres fruitiers. De façon à permettre une plus grande utilisation de ces outils de prévision des risques, des rapprochements entre les services d'Etat et certains instituts en cours d'étude (institut technique des céréales et fourrages, centre technique interprofessionnel des oléaginaux métropolitains, union nationale des coopératives agricoles d'approvisionnement). Pour facilité l'accès des agriculteurs mais également d'autres utilisateurs à cette source d'information, mes services testent actuellement l'usage d'Internet comme vecteur de communication en temps réel.

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