Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 08/04/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur la deuxième édition de la fête de l'Internet qui s'est déroulée le 20 mars 1999. Il lui demande si elle peut lui indiquer quel a été le bilan des initiatives menées lors de cette journée et quelles conclusions s'en dégagent. Quelles suites vont leur être données ?

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Réponse du ministère : Culture publiée le 01/07/1999

Réponse. - Les pouvoirs publics ont apporté cette année leur soutien à l'AFI (Association pour la fête de l'Internet) qui regroupe les onze associations qui, l'an passé, ont pris l'initiative de cette manifestation. En l'an 2000, ils renouvelleront ce soutien et le ministère de la culture et de la communication se mobilisera à nouveau très largement pour promouvoir l'usage de l'Internet auprès des Français. La fête de l'Internet répond d'abord à une volonté de promouvoir et d'expliquer les nouvelles technologies de l'information et de la communication à un large public. Il s'agit d'un moment de pédagogie nationale sur ces nouveaux outils. La fête permet la découverte et l'échange des usages d'Internet pour les entreprises et les associations comme pour les particuliers. Après une première édition encourageante en 1998, l'édition 1999 de la fête marque vraiment le décollage de cette manifestation : avec des partenaires plus nombreux, des initiatives privées ou publiques dans de multiples domaines, des animations dans toute la France et un relais européen avec Internet Fiesta. Les 20, 21 et 22 mars 1999 plus de 1 400 initiatives publiques et privées ont été ainsi recensées, dont plus de mille dans les domaines de la culture et de la communication. 61,5 % des activités ont eu lieu en province, 36,3 % en région parisienne et 2,2 % à l'étranger. On sait maintenant que la fête est un vecteur pour faire avancer et progresser l'usage des nouvelles technologies dans une ambiance festive. La couverture médiatique de la fête de l'Internet a été particulièrement abondante, cinq fois plus que l'an dernier, ce qui témoigne de l'implication croissante des médias dans ce nouvel outil d'information et de communication. Les pouvoirs publics dans leur ensemble et le ministère de la culture et de la communication en particulier, ont joué un rôle très actif dans cette manifestation. Point central de cette mobilisation, les deux journées " Services publics en libre service " organisées à l'initiative de la Cité des sciences et de l'industrie et qui a permis d'accueilir plus de 22 000 visiteurs. La fête de l'Internet, c'est donc l'appropriation d'Internet par tous et notamment par les collectivités locales qui ont voulu montrer à leurs concitoyens qu'elles allaient utiliser progressivement ces nouveaux supports de communication pour se rapprocher d'eux. Si la fête de l'Internet est très importante pour tous ceux qui s'intéressent au réseau, elle aide aussi les néophytes à s'initier et à découvrir les possibilités du réseau mondial en matière de nouvelles technologies. A côté des questions concernant le coût d'accès, jugé trop élevé pour beaucoup d'internautes, ou celles d'un cadre juridique qu'il convient d'adapter, la fête a également permis de mettre en évidence l'intérêt grandissant du public pour les contenus notamment culturels. Ces enseignements confirment aux yeux de la ministre de la culture et de la communication l'intérêt que ce nouveau média présente pour le renouvellement des problématiques liées à la démocratisation de l'accès à la culture.

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