Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 25/03/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le Salon international de l'agriculture qui s'est déroulé à Paris du 28 février au 7 mars 1999. Il lui demande s'il peut lui indiquer quel a été le bilan de ce salon, et quels enseignements s'en dégagent sur les espoirs et inquiétudes des agriculteurs français, notamment vis-à-vis des projets de réforme de la politique agricole commune.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 08/07/1999

Réponse. - Le Salon international de l'agriculture 1999, en accueillant 624 165 visiteurs dont plus de 10 000 étrangers et 185 délégations étrangères, a battu le record de 1998 et confirmé l'intérêt qu'il suscite tant auprès des agriculteurs que du grand public. Ces visiteurs ont pu apprécier la diversité, la force et le dynamisme de l'agriculture française dans toutes ses composantes. La qualité des stands, des pôles thématiques, la présence des institutionnels, les animations, les divers colloques et conférences ont permis de répondre aussi bien aux préoccupations des professionnels qu'aux besoins d'information et de transparence du grand public. Le monde politique dans son ensemble était également au rendez-vous. En pleine négociation sur la PAC, la Président de la République, le Premier ministre et treize membres du Gouvernement sont venus apporter leur soutien au monde agricole. J'ai pu, également, en dépit des exigences imposées par les discussions de Bruxelles, être présent presque quotidiennement sur le salon et prendre ainsi " le pouls " de l'agriculture française, à un moment crucial pour son avenir. Les réactions des uns et des autres ont renforcé ma détermination à me battre pour faire respecter les grands principes de la PAC. Cette détermination, marquée par la France tout au long des négociations, a permis d'obtenir des résultats satisfaisants pour notre agriculture. L'accord de Berlin sur Agenda 2000 est un bon accord, car il améliore les propositions de la Commission européenne, dans les secteurs du lait, des céréales et de la viande bovine. La politique de développement rural fait désormais partie intégrante de la PAC. Elle en devient le second pilier, à côté des politiques de marché. Certes, elle n'a pu être abondée au-delà des crédits communautaires déjà existants, mais je m'engage, dans le cadre du projet de loi d'orientation agricole, à mettre en place tous les outils nécessaires pour orienter et rééquilibrer les aides à l'agriculture.

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