Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 18/03/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur sa réponse à la question nº 5969 parue à la page 2699 du Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites, du 20 août 1998 dans laquelle il est précisé que la réflexion engagée avec le ministère de l'économie et des finances sur le financement des infrastructures nationales routières et autoroutières " n'est pas à ce jour aboutie " (sic). Il souhaiterait savoir si cette réflexion a été enfin menée à son terme et, dans l'affirmative, à quelles conclusions a-t-elle conduit, concrétisées comment ?

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 21/10/1999

Réponse. - Il existe aujourd'hui une demande sociale forte pour des transports de qualité, compatibles avec les exigences de préservation de l'environnement, et accessibles en tout point du territoire. Des infrastructures routières, capables d'offrir un haut niveau de service en matière de sécurité, de fluidité et de confort, tout en étant adaptées à un niveau de trafic faible ou modéré pourraient être une réponse à ces attentes. Des études ont été engagées dans ce sens par les services du ministère de l'équipement des transports et du logement. Elles pourraient déboucher sur une forme routière intermédiaire entre la nationale classique à deux voies et l'autoroute à deux fois deux voies. Par la séparation des sens de circulation et la dénivellation des échangeurs, le niveau de sécurité serait celui d'une autoroute. Pour s'adapter au niveau de trafic, de l'ordre de 10 000 véhicules par jour, il n'y aurait que deux voies avec des créneaux de dépassement. La vitesse maximale serait limitée à 110 kilomètres à l'heure. Une structure de ce type coûterait environ 30 % moins cher qu'une autoroute et pourrait compléter la gamme des formes routières. Aucune route expérimentale de ce type n'a encore été construite. Le cas échéant, il serait possible de donner suite à une demande locale qui s'exprimerait pour une forme routière de ce type.

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