Question de M. PEYRAT Jacques (Alpes-Maritimes - RPR) publiée le 11/03/1999

M. Jacques Peyrat appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la polique gouvernementale de lutte contre le sida. Si de nouveaux traitement permettent aujourd'hui un recul sensible de la mortalité chez des personnes séropositives, il en résulte une augmentation importante du nombre de personnes vivant avec le virus d'immunodéficience humaine (VIH), dans des conditions fréquentes de grande précarité. Cette évolution implique une prise en charge médicale et sociale, le plus souvent déléguée aux association. Or celles-ci se plaignent de la réduction des financements qui leur sont attribués et des nombreux retards dans le versement des subventions. Par ailleurs, le coût de la prise en charge médicale et sociale de ces malades leur impose de limiter leurs actions dans le domaine de la prévention. Il souhaiterait donc connaître la position du Gouvernement sur ce sujet et si la colère des associations lui paraît jutifiée.

- page 751


Réponse du ministère : Santé publiée le 08/07/1999

Réponse. - Le secrétaire d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale confirme à l'honorable parlementaire que le développement des nouvelles thérapeutiques contre le VIH s'accompagne d'un accroissement des personnes vivant avec le virus. Pour répondre aux besoins de certaines d'entre elles, vivant dans des conditions difficiles, le budget 1999 a prévu dans le cadre des mesures liées à la loi contre l'exclusion une mesure nouvelle spécifique de 12,5 millions de francs au titre de la lutte contre le VIH, soit une progression de 4 % des crédits attribués aux services déconcentrés du ministère de l'emploi et de la solidarité pour les actions menées sur le terrain en liaison avec le milieu associatif. Il précise toutefois que le choix de ces partenaires et des montants des fonds alloués peut varier d'une année sur l'autre en fonction des projets présentés et de l'évaluation faite de leur travail. Il appartient de même à ces services déconcentrés de veiller à l'équilibre général de la politique menée en matière de prise en charge et de précarité.

- page 2343

Page mise à jour le