Question de M. MÉLENCHON Jean-Luc (Essonne - SOC) publiée le 04/02/1999

M. Jean-Luc Mélenchon attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la situation des personnels surveillants de l'éducation nationale. Ceux-ci sont inquiets à propos de l'avenir de leur statut et de leur fonction. Le recrutement au niveau de la licence et non plus au niveau du bac, ainsi que la limitation de leur temps de travail à un service réduit à un mi-temps risquent en effet d'empêcher des jeunes d'origine modeste de financer par ce biais leurs études supérieures. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour répondre à ces inquiétudes.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 06/05/1999

Réponse. - Il est précisé qu'aucun contrat en cours actuellement ne sera modifié. La volonté d'augmenter le nombre de surveillants dans les établissements dès le budget 1999, qui se traduira par 3 000 recrutements supplémentaires, est clairement réaffirmée. Ces 3 000 MI-SE prévus dans le cadre du plan d'action pour les lycées sont recrutés dans le strict respect des décrets de 1937 et 1938. Ainsi, les étudiants se destinant à l'enseignement ont d'abord été recherchés, en particulier les élèves de première année d'IUFM. Ces derniers pourront alors, le cas échéant, assurer des remplacements de courte durée, comme le prévoit leur statut, dans un souci de garantir le meilleur fonctionnement possible des établissements. Dans ce cadre, les critères sociaux jouent naturellement un rôle essentiel dans le choix des candidats. Les candidats inscrits sur les listes d'attente des rectorats, et répondant à ces critères, sont retenus en priorité. En l'état actuel, aucune réforme n'est mise en chantier, toutes ces procédures se déroulant dans le cadre et dans l'esprit des textes en vigueur.

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