Question de M. GAILLARD Yann (Aube - RPR) publiée le 20/01/1999

M. Yann Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le dossier de la ligne Paris-Bâle. Alors que l'annonce, il y a quelques semaines, de la mise en place d'un comité interrégional constitué d'élus avait fait naître un nouvel espoir chez les usagers qui réclament l'électrification de la ligne depuis fort longtemps, un problème de pollution dû aux locomotives Diesel vient compliquer ce dossier, voire menacer son avenir. Suite à l'incident survenu, fin 1998, dans une école du quartier de La Villette, à proximité du dépôt de locomotives Diesel - les élèves avaient été incommodés par les gaz d'échappement -, et après les interventions des riverains de la gare de l'Est, un expert a été désigné afin d'enquêter sur cette situation. Son rapport, remis en décembre dernier, propose d'interdire au diesel l'entrée de la capitale. Pour ce faire, l'une des solutions envisagées n'est autre que l'électrification de la ligne, ce qui recueille l'assentiment des populations, élus, usagers, syndicats et associations. Toutefois, une autre solution - de court terme - serait de transférer le dépôt de locomotives Diesel de La Villette à Gretz ou Noisy-le-Sec - les trains seraient tractés par des locomotives électriques de Paris gare de l'Est jusqu'à Gretz ou Noisy... Si la SNCF devait opter pour cette solution, la perte de temps qu'elle occasionnerait pour les usagers serait considérable (10 à 15 minutes). L'électrification ne paraît-elle pas opportune, même si les travaux ne sont pas réalisés à court terme ? Est-il, en effet, encore besoin de préciser que la ligne Paris-Bâle est la dernière grande ligne non électrifiée ! Il le remercie d'indiquer une bonne fois pour toutes quelle est la position du Gouvernement sur ce dossier.

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