Question de M. SCHOSTECK Jean-Pierre (Hauts-de-Seine - RPR) publiée le 18/12/1997

M. Jean-Pierre Schosteck appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les mesures de réductions budgétaires mettant en péril l'existence du laboratoire de sommeil de l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (92). La pathologie du sommeil, qui touche 5 à 10 % de la population générale, entraîne une surconsommation très inquiétante de somnifères. La France détenant le record mondial en la matière. Par ailleurs, l'existence de ce laboratoire de sommeil, unique dans la région, permet aux patients désireux de se faire soigner de ne pas attendre plus de 2 mois pour engager un traitement adapté. Unique dans le région Paris-Sud, et à la pointe de la technologie, la fermeture de ce laboratoire pilote serait donc nuisible tant aux patients qu'aux médecins qui s'y forment faute de pouvoir le faire à la faculté de médecine, ces nouvelles pathologies n'y étant pas enseignées. Si cette fermeture ne devait pas être suspendue, les conséquences seraient donc multiples et fortement dommageables tant pour les patients que pour le corps médical. Il lui demande donc de bien vouloir étudier cette question et de lui faire connaître la solution qui pourrait être retenue.

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Réponse du ministère : Emploi publiée le 19/02/1998

Réponse. - Le laboratoire d'exploration fonctionnelle de l'hôpital Antoine-Béclère développe trois types d'activités, orientées vers le cardio-respiratoire, la pédiatrie et le sommeil. Cette dernière activité, qui représente environ 15 % de l'activité totale du laboratoire, est marginale dans l'établissement au regard de son orientation médicale, ce qui conduit ses dirigeants à rechercher des solutions de transfert vers un établissement ayant déjà une vocation dans le domaine des neurosciences. La pérennité de l'activité n'est pas remise en cause, non plus que les moyens qui lui sont actuellement affectés. La réflexion en cours a pour but de déterminer une localisation géographique appropriée dans le Sud parisien. Elle devrait aboutir avant la fin du 1er semestre 1998.

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