Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 20/11/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la suggestion faite par l'Association nationale des étudiants en médecine rapportée à la page 6 du numéro 124 du 17 septembre 1997 de la lettre des décideurs de la prévoyance, de la santé et de la retraite intitulée : Protection sociale informations qu'un bilan de santé pour tous les jeunes de moins de vingt-six ans soit obligatoire. Il lui demande quelle est sa réaction face à cette suggestion et s'il envisage de prendre des mesures pour qu'un tel bilan de santé pour les jeunes de moins de vingt-six ans soit rendu obligatoire.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 20/08/1998
Réponse. - Le dispositif du suivi médical des jeunes de moins de vingt-six ans diffère selon que les jeunes sont scolarisés ou non. Pour les jeunes en milieu scolaire, le service de promotion de la santé en faveur des élèves a pour mission de promouvoir la santé physique et mentale des élèves, notamment par la réalisation de bilans de santé à certains âges clés : 90 % des élèves sont examinés au cours de leur sixième année à l'occasion de l'examen de santé de l'entrée à l'école primaire, 70 % des élèves en classe de troisième passent une visite médicale au moment de l'orientation, visite qui est d'autant plus importante pour ceux qui optent pour la voie professionelle ou ceux qui devront travailler sur des machines dangereuses. Ces bilans sont complétés le cas échéant par des examens à la demande et par les visites de médecine du sport. La médecine préventive universitaire propose actuellement un bilan de santé à tous les étudiants en première inscription. Des consultations de médecine générale et de spécialités sont accessibles aux étudiants qui le souhaitent. Pour la population jeune hors scolarité, il existe des dispositifs tels que les visites médicales en cours de décentralisation vers les conseils généraux pour les jeunes de seize à vint-cinq ans bénéficiaires d'actions de formation, les examens de santé réalisés dans les centres de sécurité sociale ainsi que, pour les jeunes travailleurs, la médecine du travail. Au total, l'offre globale de bilans de santé en faveur des jeunes paraît suffisante, et la priorité aujourd'hui est d'une part de l'orienter vers les jeunes les plus démunis, et d'autre part de faciliter la prise en charge effective des problèmes de santé décelés à l'issue de ces examens. C'est pourquoi ces dispositifs doivent s'intégrer dans un ensemble plus large de pratiques de réseaux de santé.
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