Question de M. DOUBLET Michel (Charente-Maritime - RPR) publiée le 02/10/1997

M. Michel Doublet demande à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité quelles mesures le Gouvernement compte mettre en oeuvre pour favoriser l'insertion des jeunes sans qualification ni expérience professionnelle et qui ne pourront accéder aux emplois-jeunes.

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Réponse du ministère : Emploi publiée le 29/07/1999

Réponse. - L'honorable parlementaire attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la nécessité de prendre des mesures pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes sans qualification ni expérience professionnelle, qui ne pourront accéder aux emplois du programme " Nouveaux services - emplois-jeunes ". Il convient au préalable de souligner que les emplois ouverts à tous les jeunes, dès lors qu'ils ont les compétences requises, sont pour une large part accessibles aux jeunes en difficulté. Des instructions ont été données aux préfets pour veiller à ce que ce que soient créés des postes de travail compatibles avec le niveau de qualification de ces jeunes, et pour que soit évitée toute surqualification dans le recrutement sur ces emplois. Un objectif chiffré a été fixé pour la mise en uvre de ces orientations : 20 % des embauches réalisées dans le cadre du programme " Nouveaux services - emplois-jeunes " devront concerner des jeunes issus de quartiers relevant de la politique de la ville. Bien entendu, les actions ne se limitent pas à ces mesures. Le Gouvernement a ainsi décidé, dans le cadre du plan national d'action pour l'emploi, de mobiliser l'ANPE et le réseau des missions locales et des PAIO pour recevoir l'ensemble des jeunes arrivant au sixième mois de chômage et des jeunes chômeurs de longue durée, et leur proposer un " nouveau départ d'emploi ", sous la forme, notamment, d'un appui ponctuel à la recherche d'emploi, d'un accompagnement personnalisé, ou d'une entrée en formation ; de mettre en place le programme TRACE, qui vise à faire accéder les jeunes les plus en difficulté à un emploi durable grâce à un accompagnement individualisé et renforcé, et à la mobilisation de l'ensemble des dispositifs d'emploi et de formation. Lancé en 1998, ce programme concernera 40 000 jeunes en 1999 et 60 000 en 2000 ; d'accroître le nombre de jeunes de bas niveau de qualification bénéficiant d'une formation en alternance sous contrat de travail. Les primes à l'embauche attribuées aux employeurs recrutant un jeune en contrat d'apprentissage ou en contrat de qualification ont ainsi été ciblées sur les embauches de jeunes non détenteurs du baccalauréat.

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