Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 24/07/1997

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur une des dix propositions faites par le collège national des gynécologues et obstétriciens français et la fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, rapportée dans le Figaro du 10 mars dernier, de mieux faire connaître le numéro vert " fil-santé-jeunes " accessible de huit heures le matin à minuit. Il lui demande quelle est sa réaction face à cette proposition et s'il envisage de prendre des mesures pour mieux faire connaître ce numéro vert.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 18/09/1997

Réponse. - Fil Santé Jeunes " enregistre actuellement 3 500 appels téléphoniques par jour. Parmi ceux-ci, 560 sont traités, dont, étant donné les appels muets ou sans contenu, 350 font l'objet d'un entretien de guidance ou de soutien. Pour les autres appels, soit la ligne est occupée, soit un répondeur annonce la saturation. Le contenu des appels concerne pour 30 % des questions de santé, pour 37 % des difficultés relationnelles et des états dépressifs et pour 33 % des échanges relatifs aux relations amoureuses, en particulier à la sexualité, la contraception, la prévention des MST et au SIDA. Afin de faire connaître l'existence de ce téléphone vert, un million de cartes et 200 000 affiches ont été distribuées en 1996. Pour 1997, il est prévu de diffuser 700 000 cartes et 180 000 affiches. Ces documents sont complétés par des informations données par l'intermédiaire des réseaux de l'éducation nationale (actions renouvelées à la rentrée scolaire 1997), ceux de la jeunesse et des sports, des missions locales ainsi que par les différents professionnels en contact avec les jeunes. En outre, les médias informent régulièrement sur la possibilité de recourir à ce type de service : plusieurs émissions télévisuelles ont donné les coordonnées du " Fil Santé Jeunes ", des radios l'ont également cité (en particulier Fun Radio) et la presse destinée aux jeunes. Le bilan d'activité de 1996 fait apparaître que les jeunes appelants avaient eu connaissance du service par les médias pour 36 % (dont 20 % par l'audiovisuel et 16 % par la presse écrite), par les relations pour 44 %, par les affiches et les cartes pour 8 %, par les professionnels pour 10 % et par le carnet de santé pour 2 %. Etant donné la fréquence des appels, il semble que le " Fil Santé Jeunes " est désormais un interlocuteur bien identifié ; le plan de diffusion de 1997 renforce la communication précédente en veillant à une diffusion régulière des annonces sur les supports utilisés par les jeunes.

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