Question de M. CHAUMONT Jacques (Sarthe - RPR) publiée le 26/06/1997

M. Jacques Chaumont appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le fait que la SNCF fait actuellement procéder à une consultation sur le contournement de la ville du Mans par le TGV. Cette idée est judicieuse et hardie mais ne prend pas en compte les intérêts à long terme du transport ferroviaire. Il lui demande donc que l'étude en cours soit reprise dans une perspective plus vaste, plus prospective et plus créatrice. Il souhaite donc que cette étude prenne en compte l'étude du contournement des villes d'Angers, de Nantes et de Rennes et le contournement par la mer de Saint-Brieuc et de Brest. Cette étude permettra sans nul doute de conclure à la réalisation d'un TGV sans gares et sans voyageurs, ce qui est l'objectif poursuivi avec persévérance par la direction de la SNCF, mais contrarié par des usagers irréductibles qui s'obstinent à vouloir, à tout prix, voire à n'importe quel prix, prendre le train.

- page 1709


Réponse du ministère : Équipement publiée le 12/02/1998

Réponse. - Le TGV Bretagne et Pays de Loire a donné lieu, au cours de l'année 1995, à un débat qui a permis de faire apparaître aux élus, aux associations et aux citoyens, l'intérêt que présentait ce projet pour ces deux régions. Ce débat a permis l'élaboration d'un cahier des charges de l'infrastructure, approuvé par le prédécesseur du ministre de l'équipement, des transports et du logement et rendu public. S'agissant du Mans, le cahier des charges a retenu le principe d'une étude ayant pour objet une comparaison fine et objective entre une solution de contournement de la ville par le nord, dans des emprises déjà acquises, et une solution qui consisterait à aménager la traversée de la gare et les lignes existantes de part et d'autre. S'agissant du contournement par la mer de Saint-Brieux et de Brest, cet objectif relève d'une étude plus vaste, plus prospective et plus créative que ne sauraient le faire les services de l'Etat, ainsi que le souhaite judicieusement l'honorable parlementaire.

- page 486

Page mise à jour le