Question de M. FAYOLLE Gérard (Dordogne - RPR) publiée le 20/06/1997

M. Gérard Fayolle appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences pour l'avenir du monde rural de la limitation des effectifs de l'enseignement agricole et plus particulièrement de l'enseignement technique dispensé par les Maisons familiales rurales. L'enseignement agricole et notamment les Maisons familiales rurales enregistrent de remarquables succès en Dordogne. Leurs résultats aux examens tout comme leur taux d'insertion professionnelle sont tout à fait satisfaisants. Le ministère de l'agriculture souhaitait, en raison d'impératifs budgétaires, limiter à 2 % la croissance des effectifs de l'enseignement agricole et rural. Cette exigence, si elle se confirmait, risquerait d'aboutir à des résultats contraires aux objectifs visés. En effet, en Dordogne, les activités autres que la production agricole, auxquelles préparent les Maisons familiales rurales, l'agri-tourisme, les services aux personnes, l'artisanat sont particulièrement importants. Si l'on considère que sauver la ruralité c'est permettre aux jeunes de rester dans le milieu rural et d'y exercer une activité, ne convient-il pas d'envisager les prochaines rentrées sous un autre angle que celui des seuls impératifs budgétaires et des réductions d'effectifs dans l'enseignement agricole et rural ? Ne vaudrait-il pas mieux considérer les enjeux économiques d'une région en matière d'emplois ?

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