Question de M. ROCCA SERRA Jacques (Bouches-du-Rhône - UC) publiée le 02/05/1997

M. Jacques Rocca Serra appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation sur les problèmes que cause aux viticulteurs des Bouches-du-Rhône la réglementation en vigueur sur l'irrigation de la vigne. Dans un département comme les Bouches-du-Rhône, l'insuffisance hydrique a des conséquences importantes sur la qualité de la vigne : arrêt du développement de la végétation, défoliation précoce, blocage de la maturité, production d'un raisin avec un degré faible et une acidité élevée. Dans ce cas, seule l'irrigation permet une croissance et un développement normal de la vigne et du raisin. Elle n'emporte cependant de conséquences que sur l'amélioration de la qualité du produit fini et non sur la quantité. Or les textes en vigueur en matière d'irrigation sont aujourd'hui dépassés par l'évolution de la législation où les rendements sont fixés à 90 hectolitres par hectare pour les vins de pays et 60 hectolitres par hectare en appellation Coteaux d'Aix. Une solution nationale étant impossible à trouver tant la diversité des conditions climatiques est grande en France, les responsables viticoles des Bouches-du-Rhône ont proposé la création d'une commission mixte, présidée par le préfet et composée des responsables viticoles, de la direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF) et des administrations concernées, qui aurait la charge de pouvoir décider le déclenchement de l'irrigation, avec comme date limite la véraison, sans distinction du système d'irrigation utilisé. Il lui demande en conséquence son avis sur cette proposition qui lui semble la seule susceptible de pallier au déficit hydrique propre à cette région, et de lui faire part des initiatives qu'il pourrait prendre, le cas échéant, pour permettre son application.

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La question est caduque

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