Question de M. COURRIÈRE Raymond (Aude - SOC) publiée le 24/04/1997

M. Raymond Courrière attire l'attention de M. le Premier ministre sur les conséquences des mesures drastiques qui touchent le budget de la restauration des monuments historiques. Le budget va baisser de 43 %, taux sans équivalent sur d'autres lignes budgétaires. Cet arbitrage aura un effet désastreux sur le plan de l'activité et de l'emploi dans le domaine de la restauration du patrimoine. Certains projets de restauration risquent d'être reportés sinon arrêtés. Le licenciement inévitable des personnels, souvent des compagnons détenteurs d'un savoir-faire unique, ajoutera un drame humain de tout licenciement, une perte de savoir pour notre société. Dans ces conditions, n'est-il pas opportun de rétablir une programmation budgétaire plus conforme à la loi de programme de 1993 ?

- page 1227


La question est caduque

Page mise à jour le