Question de M. HABERT Jacques (Français établis hors de France - NI) publiée le 17/04/1997

M. Jacques Habert de retour de Djibouti, fait part à M. le ministre délégué à la coopération des inquiétudes des Français travaillant en coopération dans ce pays. Depuis juin 1996, les conditions de vie de nos compatriotes s'y sont notoirement dégradées. Outre les inconvénients quotidiens que constituent, par exemple, les fréquentes coupures d'eau et d'électricité dans un climat torride, les prix à la consommation n'ont pas cessé de s'accroître (de l'ordre de 10 % en un an) et, dans le même temps, l'évolution défavorable du taux de change s'est poursuivie : 0,0285 en août 1996, 0,0320 en février 1997. Pour parer à cette situation, le ministère des affaires étrangères a accordé à ses personnels détachés des augmentations de salaire compensatoires. Au contraire, le ministère de la coopération a imposé à ses agents des diminutions de traitement en abaissant à plusieurs reprises le coefficient géographique sur lequel sont calculés les salaires. Une troisième réduction de 6 % de ce coefficient a eu lieu en janvier, et une nouvelle réduction de 6 % - la quatrième en dix-huit mois - est annoncée pour juin 1997. La différence des traitements appliqués par les deux ministères à des fonctionnaires ayant une formation semblable et exerçant des missions analogues est évidemment très mal perçue sur le terrain. Les coopérants se sentent profondément lésés et s'estiment victimes d'un acharnement budgétaire incompréhensible eu égard à la qualité des services qu'ils rendent. Dans ces conditions, il lui demande de bien vouloir réexaminer le projet qui les concerne, afin de le rendre, en toute équité, plus conforme à la situation faite aux autres fonctionnaires français détachés à Djibouti.

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La question est caduque

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