Question de M. ROUQUET René (Val-de-Marne - SOC) publiée le 27/03/1997

M. René Rouquet attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le souhait des associations d'anciens résistants déportés et internés de voir enfin s'ouvrir les archives d'Arolsen. Le regroupement à Arolsen d'une grande partie des archives relatives à l'univers concentrationnaire présente un intérêt capital dans la connaissance des graves événements liés à la déportation de la guerre. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les actions qu'il compte mettre en oeuvre pour permettre l'ouverture de ces archives.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 15/05/1997

Réponse. - Comme l'indique l'honorable parlementaire, une grande partie des archives relatives aux détenus des camps de concentration ou de travail et aux personnes déplacées du fait de la Seconde Guerre mondiale en Allemagne est rassemblée à Arolsen. Le Service international de recherches (SIR) gère ces archives et répond, conformément aux accords internationaux conclus entre les Etats parties, aux demandes de renseignements des victimes ainsi qu'à celles de leurs ayants droit. Pour répondre au souhait d'associations d'anciens combattants et de chercheurs désirant avoir accès à cette documentation, la commission internationale pour le Service international de recherches a décidé l'ouverture des archives. Celle-ci est pour le moment partielle afin de ne pas nuire au rôle humanitaire fondamental du SIR. En effet, plus de 230 000 demandes ont été adressées en 1996 par des victimes et des membres de leur famille. Une ouverture plus large des archives soulève plusieurs questions liées aux documents conservés à Arolsen. Ceux-ci contiennent fréquemment des indications personnelles. La CISIR examine ces questions afin de déterminer comment un accès plus complet aux archives d'Arolsen pourra être décidé.

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