Question de M. du LUART Roland (Sarthe - RI) publiée le 05/09/1996

M. Roland du Luart appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation sur l'obligation qui est faite à présent aux éleveurs bovins de faire apposer une seconde boucle à l'oreille des animaux. Il en coûte cent francs par boucle. Or, celle-ci est bien entendu retirée à l'abattoir. Il semblerait que cette mesure ne contribue pas, de manière décisive, à accroître la " traçabilité " des animaux du troupeau bovin.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 27/03/1997

Réponse. - La qualité du dispositif français d'identification bovine est reconnue internationalement depuis de nombreuses années, notamment en raison des garanties qu'il apporte. Un des éléments fondamentaux de cette organisation réside dans le fait que, depuis 1978, elle rend obligatoire l'apposition de deux repères sur les animaux, la perte ou l'illisibilité de l'un d'entre eux pouvant être compensée par la lecture du second. Un seul repère d'identification ne permettrait pas de garantir pour la totalité des animaux le dispositif en place. Dans un contexte où il est nécessaire de restaurer la confiance des consommateurs français, et où il convient de réaffirmer la vocation exportatrice de la France, nous nous devons d'apporter de véritables garanties sur notre maîtrise de l'identification bovine. Le double marquage en est un aspect essentiel.

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