Question de M. CAZALET Auguste (Pyrénées-Atlantiques - RPR) publiée le 02/05/1996

M. Auguste Cazalet souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation sur la nécessité de promouvoir et de développer aussi la formation de nos futurs agriculteurs dans le domaine des services aux personnes. En effet, l'accueil, l'animation, l'aide aux personnes âgées, mais également l'aide aux actifs, en cas de maladie, d'accident, de congé-formation, de vacances, la garde d'enfants, sont des services indispensables et l'expression d'une solidarité qui peut concourir à préserver une certaine qualité de vie dans nos régions exclusivement rurales et inverser le processus de désertification... Ces formations sont excellemment dispensées dans les maisons familiales rurales. Malheureusement, un contexte budgétaire rigoureux privilégiant les formations liées à la production agricole ou à la transformation ne permettra pas à ces institutions, de satisfaire la demande des jeunes et de leurs parents. Aussi, il lui demande de bien vouloir intégrer cet aspect de la formation des jeunes dans ses prochains choix budgétaires.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 27/06/1996

Réponse. - Depuis quelques années, les formations proposées par l'enseignement agricole dans le domaine des services aux personnes se sont particulièrment développées. Ainsi, les effectifs des élèves scolarisés dans ces formations sont passés de 13 500 en 1985 à 28 800 en 1995. Ces formations, plus nombreuses dans l'enseignement privé que dans l'enseignement public, sont dispensées traditionnellement dans les établissements catholiques. Elles se développent depuis quelques années dans les maisons familiales. Dans le contexte de rigueur budgétaire connu de tous, le ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation a pris le parti, lors de la préparation de la rentrée 1996, de donner une priorité aux formations liées à la production agricole ou à la transformation plutôt qu'aux formations du secteur des services et d'imposer une croissance raisonnée des effectifs de l'enseignement agricole favorable au maintien d'une bonne insertion professionnelle. Pour les prochaines rentrées les choix seront arrêtés à partir des champs de compétences et des missions dévolus à l'enseignement agricole par la nouvelle loi d'orientation sur l'agriculture, l'alimentation et la forêt, qui fera l'objet d'un débat au Parlement en début 1997 et en fonction des moyens budgétaires attribués au ministère.

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