Question de M. DEMERLIAT Jean-Pierre (Haute-Vienne - SOC) publiée le 18/04/1996

M. Jean-Pierre Demerliat attire l'attention de M. le Premier ministre sur le projet d'arasement du barrage de Maisons-Rouges en Indre-et-Loire. Le 4 janvier 1994, un comité interministériel, présidé par le Premier ministre, avait retenu le principe de l'effacement de ce barrage dans le " Plan Loire Grandeur Nature ". L'axe Vienne - Creuse - Gartempe est directement concerné par cette démolition, qui permettrait le rétablissement de la circulation des poissons migrateurs dans ces cours d'eau. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître où en est le projet d'effacement de cet ouvrage.

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Transmise au ministère : Environnement


Réponse du ministère : Environnement publiée le 30/05/1996

Réponse. - Mme le ministre de l'environnement a pris connaissance avec intérêt de la question de l'honorable parlementaire concernant le projet d'arasement du barrage de Maisons-Rouges à la confluence de la Vienne et de la Creuse. Le ministre de l'environnement est très attaché à la msie en oeuvre du plan Loire grandeur nature et le Premier ministre a manifesté un grand intérêt pour sa réalisation intégrale, qui doit s'étaler sur dix ans. A travers ce programme, l'idée est de favoriser le retour des poissons migrateurs, notamment le saumon, dans le bassin de la Loire et d'assurer un développement économique fondé sur le tourisme, la pêche sportive, dans les régions défavorisées comme le Montmorillonnais, le Limousin ou l'Auverge. Toutefois, face à l'inquiétude de certains élus locaux sur les conséquences de ce projet, M. Alain Juppé a souhaité disposer d'un délai de réflexion supplémentaire et a décidé de reporter le lancement de l'enquête publique préalable à la réalisation des travaux initialement prévus. Aussi a-t-il demandé à M. Eric Dolige, président de l'Etablissement public d'aménagement de la Loire et de ses affluents, de reprendre contact avec les différentes parties intéressées et de lui proposer une solution qui rencontrerait un large accord, tant chez les riverains que chez les élus et les défenseurs de l'environnement.

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