Question de M. DEMERLIAT Jean-Pierre (Haute-Vienne - SOC) publiée le 14/02/1996
M. Jean-Pierre Demerliat attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés que ne manqueront pas d'entraîner les suppressions de postes prévues pour la rentrée 1996 en Haute-Vienne. En effet 19 postes seront repris dans l'enseignement primaire et en maternelle et 179 heures d'enseignement seront supprimées dans les collèges, ce qui équivaut à 10 postes. En ce qui concerne le personnel non enseignant, 11 postes seront supprimés dans l'ensemble de l'académie. Ces mesures ne sont pas en rapport avec la diminution du nombre des élèves et conduisent à la détérioration de la qualité de l'accueil, à l'impossibilité de mettre en place un soutien efficace aux enfants en difficulté ainsi que le démarrage de l'enseignement des langues vivantes en CE 1. Les effectifs des classes vont bien évidemment, si ces mesures sont maintenues, dépasser le plus souvent les seuils de 25 élèves par classe dans le primaire et de 30 élèves en maternelle. Ces mesures vont à l'encontre des objectifs affichés par le Gouvernement et plus particulièrement par le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, aussi, demande-t-il à ce dernier de rapporter ces mesures, et de mettre ainsi en accord ses intentions et ses actes.
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Réponse du ministère : Emploi publiée le 06/03/1996
Réponse apportée en séance publique le 05/03/1996
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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