Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 22/12/1994

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre délégué à la santé la confirmation par des déclarations du directeur du nouveau programme de l'organisation des Nations Unies de lutte contre le sida que six organisations ; l'ONU, la Banque mondiale, le programme des Nations Unies pour le développement, l'UNICEF, l'UNESCO et le FNUAP seraient mobilisées contre le sida. Il lui demande si cette dispersion n'est pas un facteur de moindre efficacité et de gaspillage d'énergie et de ressources dans la lutte contre le sida et quelle est l'action de la France pour tenter de rendre plus efficaces les moyens si dispersés de la lutte mondiale contre le sida.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 02/03/1995

Réponse. - La résolution 4637 de l'Assemblée mondiale de la santé adoptée en mai 1993 appelle la création d'un programme commun coparrainé pour la lutte contre le sida qui rassemble 6 agences des Nations Unies : l'UNESCO, l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale, la FNUAP et le PNUD. Ce programme entend mieux coordonner les actions de lutte contre le VIH/sida que mènent déjà ces agences. Cette meilleure coordination devrait éviter la dispersion des initiatives et le gaspillage des ressources financières déjà observés dans le passé, du fait même de l'absence de coordination. En outre, le nouveau programme veillera à créer des synergies régionales avec d'autres organisations inter-gouvernementales ou non gouvernementales. En ce qui concerne l'action de la France dans la lutte mondiale contre le sida, elle demeure une priorité, notamment en direction des pays moins développés. Cependant, pour mieux influer sur les décisions qui seront prises au sein du programme coparrainé des Nations Unies, la France devrait augmenter sa contribution au GPA de l'OMS. La France verse actuellement 6 M$US par an, ce qui la place au dixième rang des pays donateurs.

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