Question de M. MAMAN André (Français établis hors de France - NI) publiée le 24/11/1994

M. André Maman appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la nécessité de doter les communautés françaises, qui résident dans des zones à haut risque sismique, de moyens spécifiques susceptibles de leur permettre de faire face aux séismes importants auxquels ces régions du monde demeurent malheureusement exposées. Il lui rappelle, en effet, que des tremblements de terre, d'une intensité dépassant 6 sur l'échelle de Richter, ont déjà frappé la Californie, en octobre 1989 dans la région de San Francisco, et en janvier 1994 dans la région de Los Angeles. En conséquence, il lui demande si son ministère entend mettre en place des moyens supplémentaires, tant en équipement qu'en personnel, à destination de nos compatriotes qui résident dans ces zones dangereuses, afin que ceux-ci soient à même de faire face efficacement à toute nouvelle catastrophe.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 02/03/1995

Réponse. - La sécurité des communautés françaises à l'étranger est un souci constant du ministère des affaires étrangères. Des plans de sécurité ont été mis au point qui prévoient un " îlotage " de nos ressortissants dans les grandes villes où ils résident afin de favoriser leur évacuation rapide en cas de danger. Nos ambassades et nos consulats sont aussi dotés de postes de radio et de rations alimentaires pour pouvoir faire face aux situations les plus difficiles. En ce qui concerne les risques sismiques, le ministère des affaires étrangères considère que la responsabilité première en matière de secours à apporter aux populations incombe aux services locaux de protection civile auxquels il lui est difficile, pour de multiples raisons, de se substituer. En pareille éventualité, nos services diplomatiques et consulaires assument le devoir de protection globale des communautés françaises qui leur est imparti et restent en contact permanent avec l'administration centrale. Celle-ci ne manque jamais de prendre l'attache des services de sécurité civile du ministère de l'intérieur afin d'envisager l'envoi sur place d'équipes de secours, pour autant que les autorités locales en acceptent le principe et en manifestent le besoin.

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