Question de Mme DUSSEAU Joëlle (Gironde - SOC) publiée le 24/11/1994

Mme Joëlle Dusseau attire l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, sur les difficultés engendrées par le manque de postes Fonds national jeunesse éducation populaire (FONJEP) dans les centres sociaux. Les centres sociaux sont des acteurs indispensables du travail d'insertion dans les quartiers urbains et les cantons ruraux. En raison du caractère primordial de leurs action, l'aide de l'Etat à ces centres se traduit par la prise en charge des postes FONJEP (subvention aux postes d'animation de 45 000 francs). Or, actuellement, seulement 414 de ces postes sont pris en charge par le ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville, alors que 900 centres sociaux associatifs devraient en bénéficier. Elle lui demande donc quelles dispositions vont être prises quant à la prise en charge des postes FONJEP en attente, dans le cadre de l'élaboration du budget, qui permettront de pérenniser les actions d'insertion déjà engagées par les centres sociaux.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 16/03/1995

Réponse. - Le Gouvernement est tout à fait conscient de la qualité du travail accompli par les centres sociaux, de la place qu'ils tiennent dans l'animation locale et la lutte pour l'insertion des personnes et des groupes en difficulté et de l'intérêt que présentent les postes FONJEP pour le développement de leurs actions. Aussi, à la suite de la consultation nationale des jeunes, a-t-il décidé la création d'un nombre important de postes FONJEP. Cette mesure fait actuellement l'objet des études nécessaires au sein des départements ministériels intéressés. Le ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville, pour ce qui le concerne, a la responsabilité de l'attribution de 1 690 postes FONJEP, dont 414 pour les centres sociaux, représentant chacun un montant annuel de 45 000 francs, attribués pour trois ans par des commissions régionales. L'aide est fondée sur un projet d'animation associatif. Comme l'a annoncé le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, lors des débats budgétaires à l'Assemblée nationale, en novembre dernier, 185 postes supplémentaires seront affectés en 1995 au titre de la politique de la ville pour des actions menées dans le cadre de la vie associative. L'ensemble de ces mesures montre clairement tout l'intérêt que porte le Gouvernement au rôle des centres sociaux et leur permettra d'élargir leur champ d'intervention.

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