Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 17/11/1994

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la faiblesse des crédits destinés aux allocations de recherches de 3e cycle. Chaque année, des étudiants de 3e cycle doivent renoncer à leur projet de recherches faute d'aides financières. Cette situation est très inquiétante et inégalitaire, car elle menace tous les travaux de recherches dans le pays et ne permet pas aux étudiants de 3e cycle de mener à terme leurs études. Aussi, lui demande-t-il de prendre les mesures qui s'imposent pour obtenir des crédits supplémentaires et multiplier les allocations de recherches.

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Réponse du ministère : Enseignement supérieur publiée le 02/02/1995

Réponse. - Le montant des crédits destinés aux allocations de recherche est, en 1995, en augmentation de plus de 80 millions de francs, pour atteindre plus de 1 300 millions de francs. Ce chiffre souligne l'importance des moyens affectés aux allocations de recherche, dont le nombre a doublé en cinq ans (1 900 en 1989 et 3 800 en 1993). A ces crédits, il convient d'ajouter 200 millions de francs qui permettent de financer, chaque année, 600 conventions industrielles de formation par la recherche en entreprise (CIFRE), ainsi que les aides au prérecrutement d'enseignants-chercheurs (260 allocations pour 266 millions de francs). Enfin, de nombreux organismes de recherche financent de leur côté des aides à la formation par la recherche (CEA, CNRS). L'engagement financier du seul ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche dépasse donc 1 750 millions de francs, ou 1 800 millions de francs si l'on intègre la participation des organismes de recherche. Cet effort important permet de financer plus de 5 000 thèses nouvelles par an, chiffre à rapprocher des 2 500 thèses financées avant 1989 par les mêmes dispositifs.

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