Question de M. SCHUMANN Maurice (Nord - RPR) publiée le 27/10/1994

M. Maurice Schumann demande à M. le ministre de l'éducation nationale s'il ne juge pas opportun de reconnaître l'importance de la langue persane en lui rendant le statut de langue principale au baccalauréat. Il lui rappelle : 1o que Radio-France International a pris l'heureuse initiative de consacrer une heure par jour à une émission en langue persane ; 2o que près de 100 000 personnes auxquelles la langue persane est familière vivent en France ; 3° que l'élite culturelle de l'Iran regarde plus que jamais vers notre pays.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 22/12/1994

Réponse. - Les arrêtés du 17 mars 1994 relatifs aux épreuves des baccalauréats général et technologique à compter de la session 1995 ont modifié la réglementation relative aux langues maternelles, qui ne peuvent plus être présentées qu'aux épreuves facultatives du baccalauréat, ce qui est le cas pour la langue persane. Cette disposition a été décidée pour plusieurs raisons : l'évaluation de ces langues, présentées majoritairement à l'oral, revêtait un caractère aléatoire, notamment lorsque les canddidats étaient interrogés par le seul spécialiste français de la discipline ou par un examinateur qui n'était pas un enseignant. Cette situation générait de réels problèmes d'équité entre les candidats pour ce type d'épreuve et occasionnait des difficultés d'organisation pour les services concernés. Toutefois, un aménagement a été prévu pour les sessions 1995 et 1996 du baccalauréat, afin de ne pas léser les candidats qui n'auraient pas étudié au cours de leur scolarité une autre langue vivante étrangère.

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