Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 29/09/1994

M. Georges Gruillot appelle l'attention de M. le ministre de l'environnement sur le développement de l'activité professionnelle dans le domaine de la protection et de la mise en valeur de notre environnement. Les interventions dans ce domaine sont de plus en plus nombreuses et réclament souvent la participation de professionnels. Il le remercie de lui indiquer si en concertation avec monsieur le ministre de l'enseignement supérieur il envisage de créer des filières universitaires spécifiques afin de favoriser une formation professionnelle des métiers de l'environnement.

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Réponse du ministère : Environnement publiée le 02/03/1995

Réponse. - On observe, depuis quelques années, un fort développement des métiers de l'environnement, développement qui répond à un véritable besoin. Ces métiers et les formations qui y préparent sont souvent d'un haut niveau de qualification. De nombreuses filières universitaires spécifiques se sont ainsi mises en place, souvent de niveau Bac p 5, notamment dans les domaines de la gestion et de la protection des milieux naturels. Les formations de type " ingénieur ", très développées également, ont tendance à se spécialiser plutôt dans les domaines du génie écologique et de la lutte contre les pollutions. Ainsi, notre système universitaire semble répondre très efficacement à la demande de plus en plus importante en matière de spécialistes de l'environnement de haut niveau. Il convient d'ailleurs d'être vigilant pour éviter d'engager des étudiants sur une voie qui ne trouverait pas de débouché professionnel concret. Le paradoxe d'aujourd'hui est de constater que beaucoup de jeunes diplômés en environnement sont actuellement demandeurs d'emploi. L'idée est donc d'encourager le développement des filières de formation les plus adéquates, au regard des besoins, d'une part, et du marché de l'emploi, d'autre part.

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