Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 07/07/1994

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme sur la nécessité d'apporter de façon urgente une solution aux embouteillages permanents existant pour franchir le pont de la Seine à Bezons (Val-d'Oise). Elle lui fait remarquer que ce pont, point de convergence de trois routes nationales, supporte un trafic quotidien de 70 000 véhicules, transforme la ville de Bezons en ville sinistrée par une circulation routière paralysante. Elle lui demande de lui faire connaître les mesures qu'il envisage afin d'achever l'aménagement du noeud routier de la tête de pont de Bezons. Elle lui demande enfin s'il n'estime pas nécessaire d'envisager rapidement la prolongation de la route nationale 311 (voie des bords de Seine) afin d'assurer une liaison entre les autoroutes A 15 et A 14 et une meilleure desserte des zones d'activités entraînant une diminution du trafic franchissant la Seine au pont de Bezons. Elle lui fait obs erver que ce projet ne figure pas dans le plan Etat-région ce qui justifie une intervention ministérielle qu'elle estime de la plus grande urgence.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 01/09/1994

Réponse. - Le secteur du pont de Bezons constitue un point de passage délicat pour la circulation des véhicules et suscite des nuisances en matière d'environnement pour les populations riveraines. L'aménagement de ce secteur suppose la réalisation simultanée de plusieurs projets routiers : le prolongement de la route nationale 311, en bordure de Seine, en direction de Carrières-sur-Seine et la création, sur le territoire de cette commune, d'un échangeur avec l'autoroute A 14 concédée à la société des autoroutes Paris-Normandie ; l'aménagement d'une liaison et d'un échangeur avec l'autoroute A 14 dans la plaine de Montesson, pour permettre notamment le transfert d'une partie des trafics des routes nationales 308 et 311 sur l'A 14 ; l'aménagement de la tête du pont de Bezons, préalablement déchargée du trafic de transit. La mise au point technique de ces projets n'est pas encore réalisée et laisse présager un coût financier élevé. En outre, l'accord des collectivités locales concernées doit être recherché et la coordination des divers maîtres d'ouvrages, dont deux départements, doit être organisée. Il convient également de rappeler qu'au plan des infrastructures routières en Ile-de-France, les besoins importants à satisfaire sur les rocades (bouclage de la Francilienne et achèvement de l'autoroute A 86) constituent la première priorité de l'Etat, et les possibilités d'investissements sur les autres voies nationales sont donc obligatoirement très réduites. Dans ces conditions, l'Etat et la Région Ile-de-France ont été conduits à ne pas retenir au contrat de plan le projet d'aménagement du secteur de la tête du pont de Bezons. Toutefois, ce projet a été inscrit au schéma directeur de la Région Ile-de-France, dont la révision a été approuvée par décret du 26 avril 1994. Cette inscription permettra d'engager le moment venu les études et concertations préalables à la réalisation de ces équipements.

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