Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 03/03/1994

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports la médiocrité des résultats de la participation française aux jeux Olympiques de Lillehammer. Il lui demande : 1o quel a été le montant des crédits budgétaires de l'Etat consacrés depuis les jeux d'Albertville à la préparation des participants français aux Jeux de Lillehammer ; 2o quelle va être à l'avenir la conséquence des résultats obtenus par les participants français sur le financement de leurs fédérations et notamment de la Fédération française de ski.

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Réponse du ministère : Jeunesse et sports publiée le 21/04/1994

Réponse. - Les Jeux de Lillehammer se déroulant exceptionnellement deux ans après ceux d'Albertville, les deux fédérations de ski et glace se sont trouvées dès 1992 en préparation olympique pour 1994. Dans cette perspective, l'Etat a bien évidemment aidé ces deux fédérations afin qu'elles puissent obtenir à l'occasion des Jeux d'hiver de bons résultats. A cet égard, l'augmentation des subventions de la fédération française de ski a été de l'ordre de 20 p. 100 entre 1992 et 1993. La subvention 93 qui prenait notamment en compte des aides spécifiques pour la préparation des athlètes pour les Jeux s'est élevée à 22,5 MF. Pour la fédération française des sports de glace, la subvention 93 s'est élevée à 18 MF. Elle incluait l'aide que l'Etat consentait à la préparation spécifique de Lillehammer, mais ne prenait pas en compte les crédits destinés à l'animation fédérale. De ce fait, l'augmentation 92-93 a été de l'ordre de 2,5 p. 100. A l'issue de ces Jeux et afin d'évaluer l'ensemble des résultats obtenus par la délégation française, le ministre de la jeunesse et des sports fait procéder à une enquête auprès de tous les acteurs impliqués et qui portera tant sur la préparation des athlètes, que sur le suivi médical, l'éthique, le rôle de l'encadrement ou l'utilisation des fonds qui avaient été spécifiquement mis à la disposition des fédérations (soit 3,810 MF pour le ski et 1,980 MF pour la glace). A partir des conclusions de cette vaste enquête, de nouvelles conventions d'objectifs seront établies afin de déterminer clairement les priorités auxquelles l'Etat apportera son aide. En outre, le ministre saisira l'occasion de la réunion de la Commission nationale du sport de haut niveau à la fin du mois de mai pour dégager les principales mesures à prendre dans la perspective des Jeux Olympiques d'été à Atlanta en 1996.

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