Question de M. PONIATOWSKI Michel (Val-d'Oise - U.R.E.I.) publiée le 20/12/1990

M. Michel Poniatowski appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les problèmes que pose l'inquiétante montée de l'insécurité dans la région parisienne et les graves difficultés de gestion qu'elle entraîne pour certaines communes, l'exemple de la ville de Chanteloup-les-Vignes, dans le département des Yvelines, étant particulièrement édifiant à cet égard. Il lui demande quelles dispositions il envisage pour renforcer les effectifs de la police nationale dans les départements concernés, sachant que celui du Val-d'Oise notamment, qui compte plus d'un million d'habitants, dispose actuellement de 1 500 policiers seulement.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 30/05/1991

Réponse. - Les problèmes que pose l'adaptation des moyens et missions de la police nationale à l'évolution du tissu urbain de la grande couronne parisienne constituent l'une des préoccupations majeures du Gouvernement. A ce titre, le Val-d'Oise, avec un effectif, à ce jour, de 1 608 fonctionnaires - 20 commissaires, 191 policiers en civil, 1 304 en tenue et 93 agents administratifs - auxquels il convient d'ajouter 37 policiers auxiliaires, a bénéficié, au cours de l'année 1990, d'un accroissement de son potentiel qui s'est traduit par un bilan positif de 68 fonctionnaires actifs, grâce, notamment, à l'important contingent de policiers stagiaires affecté, en sorties d'école, fin août et fin décembre derniers. La possibilité de poursuivre cet effort sera étudiée avec attention, à l'occasion des prochains mouvements, notamment, au titre des créations d'emplois décidées lors de l'élaboration de la loi de finances de 1991. Par ailleurs, en raison des difficultés ponctuelles qui se présentent dans certains secteurs sensibles de ce département, une compagnie républicaine de sécurité a été mise à disposition du préfet. Ces personnels assurent des missions de sécurisation, en collaboration avec les forces territoriales et unités départementales urbaines, dans les communes les plus exposées à la délinquance. Ce dispositif a connu un prolongement avec l'opération " anti hold-up " menée durant les fêtes de fin d'année.

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