Question de M. CANTEGRIT Jean-Pierre (Français établis hors de France - UC) publiée le 06/12/1990
M. Jean-Pierre Cantegrit appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur le désengagement entamé depuis plusieurs mois à Air France en Algérie. La communauté française de ce pays assiste à ce processus avec inquiétude et craint qu'il n'aboutisse à la suppression de tous vols d'Air France à destination de l'Algérie, exception faite de l'escale d'Alger. Il lui indique que si la communauté française d'Alger est certes la plus nombreuse, celle d'Oran n'en demeure pas moins importante (près de trois mille cinq cents personnes) et est très attachée à notre compagnie nationale du fait notamment du service qu'elle assure. Nos compatriotes seraient très désemparés, tant sur le plan service que sur le plan sécurité, si l'escale d'Oran venait à disparaître complètement. C'est pourquoi il lui demande de faire le nécessaire auprès des dirigeants d'Air France afin qu'un trafic minimum reste assuré, par cette compagnie, entre Oran et la France.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 12/09/1991
Réponse. - Les diverses mesures prises par les autorités algériennes, en matière de contrôle douanier et d'obligation de change, ont provoqué une réduction importante du trafic aérien entre la France et l'Algérie. Cette chute de trafic, combinée à divers facteurs, dont la dépréciation de la monnaie algérienne et les difficultés rencontrées dans le transfert des recettes de ventes réalisées en Algérie, a conduit la Compagnie nationale Air France à réduire le nombre de ses dessertes entre les deux pays. Plusieurs lignes vers l'Algérie ont ainsi été suspendues, notamment celles qui desservent la ville d'Oran, compte tenu de leur très faible fréquentation.
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