Question de M. ROCCA SERRA Jacques (Bouches-du-Rhône - SOC) publiée le 18/10/1990

M. Jacques Roccaserra attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux transports routiers et fluviaux, sur les mauvaises conditions nocturnes de circulation sur les autoroutes françaises. Il lui rappelle que, bien que le trafic de nuit soit quatre fois plus faible que le trafic de jour, le nombre de tués sur route est presque identique. Cela est dû, notamment, au fait que l'acuité visuelle normale de jour d'un conducteur diminue de 7/10 de nuit. Or, des calculs précis permettent d'avancer qu'une vie sauvée permet à la collectivité d'installer 2,5 kilomètres d'éclairage public, amorti en un an, ou d'éclairer 1 kilomètre d'autoroute pendant 20 ans (amortissement, entretien et énergie compris). Il cite, à titre d'exemple, les investissements relatifs à l'éclairage total de 597 kilomètres d'autoroutes de la région Provence - Alpes - Côte d'Azur, qui seraient de l'ordre de 472 MF, et les frais de fonctionnement annuel de 48 MF. Conscient que le mauvais éclairage des autoroutes la nuit n'est pas la seule cause d'accidents, il lui demande, malgré tout, de considérer son amélioration comme une priorité et souhaite connaître sa position à ce sujet.

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Réponse du ministère : Transports publiée le 17/12/1992

Réponse. - L'honorable parlementaire souhaite voir se développer l'équipement des autoroutes françaises en éclairage public. Les études menées pour évaluer l'impact de cet équipement sur la sécurité routière ne sont malheureusement pas définitivement concluantes. Il reste que l'éclairage public peut contribuer à améliorer le confort de conduite et à réduire la fatigue des conducteurs, particulièrement dans les régions où les conditions atmosphériques sont souvent défavorables. C'est pourquoi la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France a entrepris, avec l'accord des pouvoirs publics, un équipement progressif de l'autoroute A 1 en éclairage public.

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