Question de M. BIMBENET Jacques (Loir-et-Cher - R.D.E.) publiée le 27/09/1990

M. Jacques Bimbenet attire l'attention de M. le ministre des postes, des télécommunications et de l'espace sur les difficultés rencontrées par les enfants en âge de téléphoner du fait de la hauteur des appareils dans les cabines publiques. Alors que des campagnes engagent les enfants maltraités ou en danger à utiliser un numéro national ou régional pour joindre un interlocuteur capable de les secourir, ils ne peuvent le faire qu'avec le concours d'adultes vis-à-vis de qui ils ont une naturelle méfiance dans ce cas de figure. Ne pourrait-on pas envisager de doter les cabines publiques d'un système permettant de faire varier la hauteur des appareils par une simple traction ?

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Réponse du ministère : Postes publiée le 08/11/1990

Réponse. - La hauteur actuelle de fixation des appareils a certes été déterminée en fonction d'une taille moyenne d'adulte, mais elle permet en fait à tout enfant en âge de téléphoner de décrocher le combiné et d'atteindre le clavier ou le cadran pour composer un numéro d'appel d'urgence à deux chiffres, puisque dans ce cas il n'y a pas à introduire de carte ni à lire l'écran, manoeuvres qui exigent en effet une taille supérieure. Au surplus, les cabines spéciales pour handicapés sont fixées nettement plus bas, mais elles ne représentent qu'un assez faible pourcentage du parc et il n'est pas envisageable de les généraliser en raison de leur absence de porte. La suggestion consistant à rendre les appareils mobiles dans le sens vertical ne semble pas pouvoir être retenue. Ces derniers sont lourds (plus de 20 kilos), tous les raccordements électriques devraient être souples donc plus vulnérables. Il semble d'ailleurs n'exister de fixation de ce type dans aucun pays dumonde.

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