Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 06/09/1990

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, si, à la lumière des événements actuels, le moment ne serait pas venu de revoir l'indice C.A.C.-40, qui déforme beaucoup trop la réalité boursière. Plus le nombre des valeurs qui font partie d'un échantillon est réduit, plus sa représentativité est sujette à caution. L'image que cet indice donne de la Bourse de Paris est fatalement faussée, en particulier par l'importance que représente l'action des investisseurs étrangers sur les quarante valeurs qui entrent dans sa composition.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 15/11/1990

Réponse. - L'établissement de l'indice CAC-40 est de la responsabilité de la société des bourses françaises. Le nombre de valeurs retenues importe moins que la précision et le soin portés à la sélection des titres. De ce point de vue, il convient de rappeler que, dès la création de l'indice CAC-40, il a été confié à un comité scientifique composé d'experts reconnus et indépendants la tâche d'examiner régulièrement la composition de l'indice. L'indice de la Société des bourses françaises, construit à partir de quarante valeurs, est d'ailleurs plus étoffé en valeur absolue et encore davantage en proportion que l'indice Dow Jones de la bourse de New York, qui repose sur un panier de trente valeurs. Enfin, pour citer un exemple sur une période récente, celle du mois d'août 1990, la baisse enregistrée par le CAC-40 (- 12,9 p. 100) est similaire à celle d'un indice calculé avec toutes les valeurs négociées sur le marché à règlement mensuel (- 13 p. 100).

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