Question de M. CRUCIS Michel (Vendée - U.R.E.I.) publiée le 30/08/1990

M. Michel Crucis exprime à M. le ministre de l'agriculture et de la forêt son étonnement devant l'incompréhension qui semble prévaloir au sein du Gouvernement et dans ses propres services, de l'extrême gravité de la crise que vit actuellement l'agriculture vendéenne. L'insuffisance des mesures annoncées à Nantes pour y faire face, le mardi 21 août 1990, en apporte la preuve. La situation dramatique, dans laquelle se trouvent actuellement de nombreuses exploitations vendéennes, découle de la conjonction entre, d'une part, une sécheresse réitérée et extraordinairement destructrice et, d'autre part, une chute des prix des productions bovine et ovine. La Vendée, département producteur de viandes bovine et ovine, est ainsi doublement pénalisée. Il lui demande d'envoyer d'urgence en Vendée une mission d'enquête destinée à faire objectivement le point de la situation et à étudier les remèdes susceptibles d'y faire face. Il croit devoir le prévenir que, faute de mesures urgentes et importantes, l'économie agricole vendéenne connaîtra la crise la plus grave qu'elle ait jamais vécue.

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La question est caduque

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