Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 19/07/1990

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur les informations reçues et selon lesquelles 300 ou 400 touareg auraient trouvé la mort au Niger à la suite de protestations émises par ces nomades contre leurs conditions d'existence. Consécutivement à une bagarre, l'armée serait intervenue de façon sanglante, conséquence d'un vieux contentieux historique entre les hommes bleus du désert et les Nigériens. Il lui demande ce que pense faire le Gouvernement pour essayer de mettre fin à un conflit aussi violent, sans toutefois s'immiscer dans les affaires du Niger.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 30/08/1990

Réponse. - Les exactions qui se sont produites au Niger depuis le 7 mai dernier, et qui ont peut-être entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes, dont un certain nombre de Touaregs qui avaient attaqué les armes à la main la sous-préfecture de Tchin-Tabaraden semblent devoir être attribuées à des soldats mal ou peu encadrés. On ne peut donc parler de " représailles gouvernementales ", d'autant que le gouvernement du Niger s'était efforcé de prévenir ces incidents et d'en empêcher l'extension. La France ne peut que regretter les affrontements entre Touaregs et forces de l'ordre au Niger et a fait part de ses préoccupations aux autorités de Niamey.

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