Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 17/05/1990
M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les manoeuvres " Aigle 90 " au Togo dont le but était d'entraîner une force d'urgence de 180 parachutistes pour la récupération de ressortissants français, supposés pris en otages ? Il souhaiterait savoir si cet exercice à 6 000 kilomètres de la métropole - exercice très intéressant pour rassurer les Français vivant à l'étranger dans des conditions difficiles - a donné tous les résultats escomptés ? Notre pays dispose-t-il des avions gros porteur suffisants pour mener à bien des opérations urgentes à longue distance ?
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Réponse du ministère : Défense publiée le 02/08/1990
Réponse. - L'exercice franco-togolais " Aigle 90 " qui s'est déroulé du 12 au 17 mars 1990 dans le nord du Togo comportait une opération aéroportée qui se décomposait en deux phases : la première consistait à exécuter une mise en place discrète d'environ 45 commandos de renseignement, largués à 4 000 mètres d'altitude depuis un C 160 Transall, et la seconde, coordonnée avec la première, était d'aéroporter une compagnie de 120 parachutistes à l'aide de deux avions cargos C 160 Transall et C 130 Hercules. Les objectifs poursuivis lors de cet exercice ont été atteints puisqu'ils ont permis de confirmer la capacité technique des matériels utilisés ainsi que l'aptitude du personnel navigant à conduire un " raid ", sans escale, de 6 000 kilomètres avec, au terme de celui-ci, le largage des parachutistes en toute sécurité et avec la précision requise, en un temps et en un lieu donnés. L'aptitude opérationnelle des parachutistes à remplir leur mission en ambiance climatique difficile et à l'issue d'un long transit aérien a pu être également démontrée.
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