Question de M. PERCHERON Daniel (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 12/11/1987

M.Daniel Percheron attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur les problèmes que rencontrent, tout particulièrement dans la région Nord - Pas-de-Calais les insuffisants rénaux qui bénéficient en nombre encore trop restreint des facilités offertes par l'hémodialyse à domicile permettant de concilier vie sociale et familiale avec les exigences d'un traitement de longue durée. Afin de faire en sorte que des insuffisants rénaux ne présentant pas de complications soient de moins en moins astreints à un traitement classique lourd en centre, il lui demande quelles mesures pourraient être prises.

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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 25/02/1988

Réponse. -Les méthodes alternatives à l'hémodialyse en centre, et notamment le développement de l'hémodialyse à domicile et de l'autodialyse, sont conformes aux orientations de la politique de santé nationale en matière de traitement de l'insuffisance rénale chronique. Celle-ci a pour objectif de prendre tous les malades en charge tout en favorisant ces méthodes qui reposent sur l'autonomie des patients non seulement en fonction de considérations sociales mais aussi pour des raisons budgétaires. Le handicap que représente la défaillance des fonctions rénales est d'autant mieux surmonté qu'il existe une participation active du malade à la mise en oeuvre de son traitement. Il apparaît malheureusement que l'effort de mise à domicile des malades dans la région Nord - Pas-de-Calais est inférieur à ce qu'il doit être et à ce qui est constaté en moyenne au plan national. C'est pourquoi il a été demandé à la direction régionale des affaires sanitaires et socialesde réunir la commission régionale de l'insuffisance rénale chronique, à laquelle participent les représentants des malades, afin de soumettre à l'administration des propositions concrètes permettant le nécessaire réajustement de la situation locale. Cependant, il convient de noter que le développement des transplantations d'organes est actuellement l'un des axes prioritaires de la politique de santé du Gouvernement et que le C.H.R. de Lille, dont l'activité dépasse le chiffre de cinquante greffes rénales par an, a été désigné parmi les quatorze centres pilotes reconnus dans ce domaine aux termes de la circulaire du 19 juillet 1987.

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