Question de M. MINETTI Louis (Bouches-du-Rhône - C) publiée le 01/10/1987

M.Louis Minetti attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur le budget primitif de l'I.N.R.A. (Institut national de la recherche agronomique) qui, selon ses informations, se situerait quasiment au même niveau que celui de 1987 qui était déjà insuffisant. Cela impliquerait immanquablement des réductions dans divers domaines de la recherche de cet organisme (masse salariale, travaux). Au moment où l'agriculture de notre pays connaît d'énormes difficultés, rogner encore sur les dépenses de la recherche agronomique ne peut qu'accentuer celles-ci. Quelles informations précises peut-il lui donner concernant ce budget.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 10/03/1988

Réponse. -Pour 1988, il est prévu de maintenir le budget de l'I.N.R.A. à un niveau proche de celui de 1987 ; 2 208 millions de francs en dépenses ordinaires et autorisations de programme, contre 2 213 millions de francs en 1987. S'agissant des personnels, il est envisagé la création de 16 postes de scientifiques, 6 postes d'ingénieurs de recherche, 4 postes d'ingénieurs d'études et 4 postes d'assistants ingénieurs, des mesures de transformation d'emplois et un renforcement de la politique de formation par la recherche grâce à l'attribution de bourses de thèses I.N.R.A.. Concernant les autorisations de programmes, si les crédits afférents de base des laboratoires sont maintenus en volume (progression de 2,5 p. 100), un effort particulier est fait sur les crédits de matériel moyen et mi-lourd qui augmentent de 32,7 p. 100, afin notamment de poursuivre l'équipement du centre de biotechnologie de Jouy-en-Josas et la modernisation des équipements des différents laboratoires. Par conséquent, le budget 1988 permettra à l'I.N.R.A. de poursuivre les recherches indispensables à la filière agricole et agro-alimentaire, en particulier en matière de biotechnologie et de maîtrise des technologies nouvelles, de recherches d'amont pour les industries agro-alimentaires et de modernisation de l'approche des recherches agricoles.

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