Question de M. GOUSSEBAIRE-DUPIN Yves (Landes - U.R.E.I.) publiée le 10/09/1987

M.Yves Goussebaire-Dupin attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, chargé du commerce extérieur, sur la commercialisation du foie gras. La France avec une production totale de 3 224 tonnes en 1985 (dont 95 p. 100 proviennent du " grand Sud-Ouest ") occupe le premier rang mondial sur ce marché. Pourtant, fait paradoxal, notre pays est également le premier importateur de ce produit haut de gamme. En effet, les importations, notamment de Hongrie pour 60 p. 100, ont atteint près de 1 500 tonnes en 1986. De grandes potentialités existent sur ce marché en expansion, mais, faute de réseaux de distribution adaptés et d'une infrastructure de haute technicité, les résultats ne correspondent pas toujours aux nombreux efforts déployés par les professionnels. En effet, ces derniers se sont regroupés et ont créé l'interprofession du foie gras, régie par un impératif : adapter leur production aux besoins dela transformation et du consommateur. Les éleveurs de canards ont également pris diverses initiatives afin de régulariser et améliorer l'approvisionnement des transformateurs, augmentant par là même le rendement de leurs exploitations. Il lui demande donc, compte tenu des améliorations déjà amorcées par les professionnels quelles mesures il envisage de prendre afin de contribuer à les doter d'un environnement économique favorable au développement de ce produit, fleuron du Sud-Ouest, qui leur assure par là même de nouvelles ouvertures sur les marchés internationaux.

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Réponse du ministère : Commerce extérieur publiée le 22/10/1987

Réponse. -Les pouvoirs publics ont toujours été favorables au développement de la production de palmipèdes gras, tant sur le plan quantitatif que sur le plan de la qualité organoleptique et de la salubrité publique, et ils encouragent la structuration de cette filière, notamment dans le cadre d'une interprofession responsable. Les entreprises de ce secteur, qui souhaitent développer leurs ventes à l'étranger, peuvent bénéficier du dispositif d'aides spécifiques mis en place par les pouvoirs publics. Celui-ci est placé sous l'égide du comité de développement extérieur agro-alimentaire (Codex-Agro) qui mobilise et coordonne les procédures existantes pour assurer l'ingénierie financière des projets visant au développement de nos exportations. Les directions régionales du commerce extérieur sont chargées, au niveau local, de faire connaître ces différentes procédures.

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